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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Fermeture de la Gazette de la Grande Ile: Reporters Sans Frontière dénonce

La gazette de la grande île
09/05/20233 minute read

Lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse le 3 mai, le représentant de Reporters Sans Frontière à Madagascar et membre du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit, Randy Donny, a pris la parole sur le plateau d’une chaîne de télévision locale hier. Il n’a pas manqué de faire allusion au cas de la Gazette de la Grande île. D’un point de vue général, Randy Donny a mis en relief les entraves des droits de l’homme à Madagascar qui sont des réalités indéniables.

Concernant la Gazette de la Grande Ile, il a déclaré que Reporters Sans Frontière suit de près cette affaire. Il a également suggéré que le traitement de cette affaire soit accéléré, car une centaine d’employés sont actuellement au chômage à cause de la fermeture de cet organe de presse.

Comme toutes les personnes qui s’expriment sur cette affaire, il n’a pas manqué d’appuyer le fait que les affaires de Lola Rasoamaharo et les affaires du journal sont deux choses distinctes. Même si les détracteurs de Lola Rasoamaharo affirment que cette affaire n’a rien à voir avec le journal, le résultat est quand même là : la fermeture du journal. Pour ce qui est de l’affaire de la Jirama et La Gazette de la Grande île, on devrait procéder à un arrangement, selon Randy Donny.

D’ailleurs, nous au sein de la Gazette de la Grande île, avons déjà avancé que nous sommes prêts à payer la totalité de l’amende demandée. Que ce soit par tranches ou en un seul bloc, nous pouvons le faire. Si le paiement de cette amende va nous permettre de retravailler, nous paierons.

Cette fermeture de la Gazette de la Grande île est un signe palpable de l’inexistence de la liberté d’expression à Madagascar. C’est la Gazette qui est fermée officiellement en tant qu’organe de presse, mais c’est toute la population malgache qui est limitée dans sa prise de parole. Personne n’ose dénoncer ce qui ne va pas. Ceux qui osent parler se retrouvent en prison. Le soutien de Reporters Sans Frontière est d’une grande aide psychologique pour nous qui sommes au chômage depuis plus d’un mois dans un pays qui sombre de plus en plus dans la pauvreté.

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