La nation insulaire de Madagascar, autrefois une terre d’espoir et de richesses naturelles, se trouve désormais confrontée à une crise socio-économique sans précédent. Sous la gouvernance du président Andry Rajoelina, Madagascar est en train de sombrer dans l’abîme de la pauvreté et de l’instabilité, laissant peu d’espoir pour un avenir meilleur si le régime actuel persiste.
La situation actuelle est alarmante, avec des statistiques indiquant une trajectoire descendante inquiétante. Une baisse annuelle de 30% du pouvoir d’achat de la population, une inflation de 2% par an, et une baisse annuelle de 20% de la production rizicole ont laissé la grande majorité des Malgaches lutant pour survivre avec moins de 8 000 ariary par jour, soit moins de 2 dollars américains.
La chute du prix de la vanille, une ressource clé pour l’économie de Madagascar, a frappé durement le secteur agricole, privant de nombreux agriculteurs de leurs moyens de subsistance. En parallèle, la perte des îles éparses sous un Président Français qui dirige l’île, réitérant ainsi la colonisation, est un coup dur pour la souveraineté de la nation, tandis que la destruction des réserves protégées a entraîné la perte d’attraits touristiques majeurs de l’île, entraînant un déclin du secteur touristique.
La crise socio-économique s’aggrave de jour en jour, avec une insécurité croissante qui pèse sur la vie quotidienne des Malgaches. Le monopole de tous les secteurs rentables par un petit nombre d’individus, notamment Mamy Ravatomanga, limite l’accès aux opportunités économiques pour la grande majorité de la population. La justice partiale en faveur du président Rajoelina et de ses proches ne fait que renforcer l’impunité et l’injustice.
Le secteur éducatif est également en ruine, avec des enseignants impayés et une augmentation de l’abandon scolaire. Les constructions de salles de classe se font de manière abusive, sans contenu éducatif réel, privant les générations futures de l’accès à une éducation de qualité.
Pire encore, l’exploitation illicite des ressources naturelles est autorisée par un régime composé en grande partie d’hommes d’affaires et de trafiquants, au détriment du bien-être de la population malgache et de la préservation de l’environnement.
Dans un contexte où Madagascar est déjà classé comme le cinquième pays le plus pauvre au monde, le pays risque de devenir le plus pauvre de la planète si le président Rajoelina est réélu pour un nouveau mandat. Les conséquences de cette éventualité seront plus graves au cours des cinq prochaines années. La population continuera de souffrir, l’économie s’affaiblira davantage, et la stabilité sociale sera de plus en plus menacée.
Il est impératif que les Malgaches, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme restent vigilants et engagés pour faire face à cette crise grandissante et œuvrer en faveur d’un avenir plus prometteur pour Madagascar. Les défis sont énormes, mais l’alternative de laisser la situation s’aggraver sous un régime Rajoelina réélu est tout simplement inacceptable.