Dans la région reculée de l’Androy, la sécheresse persistante, connue localement sous le nom de « kere », a pris une tournure inquiétante. Des informations révèlent que cette situation, loin d’être naturelle, pourrait être intentionnellement entretenue par certaines personnalités influentes pour justifier leur présence et obtenir des financements. Même des organismes humanitaires tels que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) semblent être impliqués dans cette controverse.
L’Androy, malgré la présence du plus grand fleuve de Madagascar et sa proximité avec la mer dans certaines zones, souffre d’un manque criant d’initiatives positives. Pourtant, la mise en place des fourrages, de canaux d’approvisionnement en eau et même des projets de désalinisation seraient une bonne initiative, sans qu’aucune initiative concrète ne soit aperçue. La population locale, déjà durement touchée par la sécheresse annuelle, reste sans réponse face à ces problèmes persistants.
Le PAM et l’État, au lieu de mettre en œuvre des solutions durables, semblent se contenter de gratter la surface de la crise. Les actions des entreprises semblent être davantage une justification pour l’aide apportée aux populations affectées par le kéré plutôt qu’une réelle volonté de résoudre le problème à sa source.
Des sources crédibles révèlent également que la crise de kéré dans le sud de Madagascar pourrait être exacerbée pour attirer des financements. Certains suggèrent même que cela pourrait être un moyen de blanchir de l’argent pour des acteurs tels que le PAM. Ces allégations soulèvent des questions sérieuses sur l’éthique des interventions humanitaires dans la région et mettent en lumière la nécessité d’une approche plus transparente et durable.
Il est désormais impératif de mettre en œuvre un projet de développement durable dans l’Androy, axé sur la création de solutions à long terme plutôt que sur des réponses temporaires. La situation actuelle exige une évaluation approfondie des pratiques en cours et une redéfinition des priorités pour garantir que les ressources disponibles sont réellement utilisées pour le bien-être de la population locale plutôt que pour des intérêts personnels.