Le calme et la sérénité de la manifestation pacifique des citoyens à Antananarivo ont été violemment perturbés aujourd’hui, alors que les forces de l’ordre ont utilisé des moyens excessifs pour réprimer les manifestants. Ce triste événement a conduit à une trentaine de blessés, dont trois journalistes, et un décès a été déclaré jusqu’à présent. Les violences ont également touché de nombreux citoyens innocents dans les rues de la capitale malgache, révélant un triste constat : les forces de l’ordre sont devenues un instrument de terreur entre les mains d’un régime autoritaire.
La manifestation pacifique, qui devait être un espace d’expression démocratique, a été brutalement interrompue par l’usage excessif de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc par les forces de l’ordre. Les images de citoyens asphyxiés, de passants innocents touchés par des projectiles et d’étudiants agressés en chemin vers l’université sont choquantes et inacceptables.
Plus troublant encore, de nombreux citoyens qui ont tenté de documenter ces actes de violence ont été agressés, leurs téléphones leur ont été dérobés, et les menaces verbales à l’encontre de ceux qui osent parler de ces abus sont devenues monnaie courante. Les forces de l’ordre, censées protéger les citoyens et leurs biens, se sont transformées en une force de terreur, opprimant ceux qu’elles devraient servir.
Ces menaces ne se limitent pas seulement aux agents de terrain, mais également à leurs supérieurs hiérarchiques, qui semblent prêts à tout pour réprimer toute forme de dissidence. Les journalistes et les médias qui tentent de couvrir ces événements sont confrontés à des menaces directes, compromettant ainsi la liberté de la presse et le droit à l’information.
Le climat de terreur qui s’installe à Madagascar est le résultat d’une utilisation abusive des forces de l’ordre par des politiciens au pouvoir, cherchant à maintenir leur emprise sur une population désireuse de défendre ses droits fondamentaux et sa liberté. Madagascar est devenu le théâtre d’un conflit intérieur, où les forces de l’ordre sont utilisées comme des instruments de répression contre une population en quête de justice et d’égalité.
Il est essentiel que la communauté internationale reste attentive à la situation à Madagascar et exerce une pression diplomatique pour mettre fin à ces abus flagrants des droits de l’homme. La population malgache mérite de vivre dans un pays où la paix, la démocratie et la liberté sont respectées, sans craindre les forces de l’ordre censées les protéger. La voix du peuple doit être respectée, et la répression brutale doit cesser immédiatement