La 1ère usine d’éthanol (sous-entendu, il y en aura d’autres) à Ambilobe a vu la pose de la 1ère pierre en mars 2019 !
La marque auto-moto « GasyCar », nouveau maillon de la chaîne d’industrialisation en juin 2020
Cédric Vazaha avait posé en avril 2019, comme à son habitude, la 1ère pierre de ce qui devait être la voie rapide reliant la port de Toamasina à la RN2, une route à voies longue de seulement 9 km.
Il s’était ensuite attaqué à la construction de la 1ère phase de 80 km d’autoroute de Tana vers Toamasina, prévue être terminée avant fin 2023. Même sans étude préalable des impacts environnementaux, dont la révélation a coûté sa place au DG de l’ONE Rija Herisolo Rakotoson accusé de jouer les trouble-fête. Nous savons tous qu’il n’y a même pas 100 mètres d’autoroute.
Le CVO devait sauver le monde de la Covid. Cédric Vazaha a même réussi à berner des chefs d’Etat africains qui ont envoyé des avions pour s’en procurer. Heureusement, le ridicule ne tue pas ! Le CVO a juste fait une victime, la ministre bonbon sucettes. Reconnaissons tout de même qu’il a réussi à bâtir le « Fasan’ny Firaisampo ».
Renoncer à sa nationalité française est le seul moyen de ramener l’apaisement politique
Cédric Vazaha s’était adressé à « ceux qui ne font que critiquer…On peut débattre mais on ne peut pas dire des mensonges et répandre de fausses informations« . Portant, ce n’est pas par hasard, ou par volonté gratuite de lui nuire, que Cédric Vazaha a gagné un de ses surnoms célèbres, RAINILAINGA. Les rappels sur quelques projets présidentiels du 1er mandat ci-dessus qui n’ont jamais vu le jour, ne sont qu’un échantillon des mensonges que Cédric Vazaha a dits aux Malagasy.
Il promet d’être le président de tous les Malagasy, feignant d’oublier que près de 75% des électeurs ont boudé les élections pour ne pas voir un Français diriger de nouveau le pays comme un gouverneur général. Une minorité inférieure à 10% de la population a voté pour Cédric Vazaha. Il veut un apaisement politique, et cela n’arrivera pas tant que Cédric Vazaha reste Vazaha. La seule manière pour lui d’y arriver, c’est de déclarer publiquement qu’il renonce à sa nationalité française et rende son 8 cm. Il dit avoir demandé cette nationalité pour l’amour de ses enfants. Ses enfants ont maintenant la nationalité française, et Cédric Vazaha peut renoncer à la sienne, s’il aime vraiment son pays. Sinon, aucun développement possible sans un apaisement politique.
D’autre part, il a annoncé vouloir accorder des réductions de peine. Nous l’encourageons fortement à donner la grâce présidentielle aux prisonniers politiques comme Rolly Mercia, Berija, Lola Rasoamaharo et autres Malama Manandafy.
Energies renouvelables
Les jiron’akoho ne développeront pas le pays, et ce n’est pas sa vulgarisation qui fera augmenter la production nationale. Cédric Vazaha sait-il au moins que dans les coins reculés, on dort en principe la nuit comme dit l’adage « matory miaraka amin’ny akoho » (on dort en même temps que les poules). Les agents économiques ont besoin de l’énergie électrique, non seulement pour s’éclairer la nuit, mais surtout pour travailler.
Certes Cédric Vazaha a dit vouloir mettre en place des infrastructures de production d’énergies renouvelables. Pourtant, en 5 ans, il n’a pas pu commencer le travaux pour les barrages de Sahofika et de Volobe.
Au contraire, vers la fin de son mandat, Cédric Vazaha a décidé la construction d’une centrale thermique de 105 MW à Ambohimanambola qu’il espère inaugurer en février 2024. Mais faute de trésorerie, la Jirama aura-t-elle les moyens d’acheter le fuel pour la faire fonctionner ?
Et malgré cela, Cédric Vazaha n’avait eu aucune honte, dès la proclamation des résultats des élections, à s’afficher et parader à la COP 28 à Dubaï.
Usine vanille, engrais, or
Des mots, encore des mots, toujours des mots ! Les mêmes maux ! Rien que des maux !
Cette chanson « Paroles Paroles » de Dalida résume les sentiments de ceux qui ont eu le courage d’ écouter ce fameux discours à la Nation.
Le raffinement de l’or, on peut encore comprendre dans l’optique de la production d’or monétaire. Et encore ! Il faudrait que la raffinerie soit agréée par la LBMA (London Bullion Market Association), ce qui nécessite plusieurs années de production et de nombreuses conditions.
Quant aux usines d’engrais ou d’extrait de vanille, nous espérons que ce ne soit pas une initiative publique qui se terminera en queue de poisson comme l’usine d’éthanol, Pharmalagasy, ou Madagascar Airlines et Jirama qui auront besoin de subventions et de manager de redressement.
Bref, le discours de Cédric Vazaha est un « disque rayé » comme disent les Malagasy. Chat échaudé craint l’eau froide ! Et on ne les y reprendra pas une nouvelle fois.
PM, Ministres, collaborateurs
Quant aux ministres et collaborateurs, Cédric Vazaha précisent que « les nominations ne seront pas dictées par la médiatisation d’une personne, ni par la collecte de signatures, mais par les compétences« . Quand on voit les choix précédents comme, Cyclope à roulettes BeMolotra, Lala sy Noro, Gérard Perceau, Rinah, Thierry de Bailleul, on ne s’attend pas à des miracles.
Des Malagasy compétents, il y en a pourtant, que ce soit à Madagascar ou à l’étranger.
Regardez par exemple ce professeur Sammy Grégoire Ravelonirina, docteur en mathématique et champion du monde (un vrai ! pas un champion de la malnutrition). Par les temps où l’Intelligence Artificielle devient primordiale, on aurait bien besoin d’utiliser les compétences d’un tel homme, au lieu de le convoquer à la Gestapo de Fiaadanana « pour affaires le concernant ». Alors qu’il ne fait que remplir son rôle de président d’un syndicat.
On pourrait citer également le professeur Jonah Ratsimbazafy, un primatologue reconnu au-delà de nos frontières. Un des membres de l’Académie Africaine des Sciences.
Certes, nul n’est prophète en son pays. Mais de nombreux spécialistes malagasy seront sans doute plus motivés si Cédric renonce à sa nationalité française d’une part, et s’il se sépare de ces conseillers véreux qui ont déjà fait la preuve de leur incompétence.
Comme c’est la période des vœux, faisons le vœu que le Saint Esprit vienne éclairer Cédric Vazaha et éveille son amour de sa patrie, qui lui fera renoncer à sa nationalité française. Car s’il ne le fait pas, il restera dans l’histoire celui qui aura permis aux Karanas de se présenter aux futures présidentielles. Madagascar deviendra une autre île Maurice.
Tant pis si nos lecteurs vont nous traiter d’imbéciles, parce que nous gardons toujours espoir, aussi petit soit-il !