La situation politique à Madagascar est de plus en plus tendue, mettant en lumière les divergences entre le président Rajoelina Andry et son partenaire politique, Ravatomanga Mamy. La tension a atteint un nouveau sommet deux semaines après les nominations des membres du gouvernement, notamment des ministres, alors que les secrétariats d’État annoncés par le président tardent à être officialisés.
Le président Rajoelina avait initialement imposé une pression sur le gouvernement pour réaliser des défis dans les 100 premiers jours de son mandat. Cependant, les retards dans la nomination des secrétaires d’État laissent entrevoir des désaccords profonds au sein du gouvernement.
Selon des sources internes, Ravatomanga Mamy semble exercer une influence prépondérante sur les nominations à ces postes de secrétariat d’Etat, initialement au nombre de neuf, mais maintenant portés à onze selon des rumeurs persistantes. Les allégations suggèrent que Ravatomanga Mamy insiste pour nommer des proches à ces postes clés, renforçant ainsi son emprise sur le gouvernement.
Le président Rajoelina, qui avait déjà nommé la plupart des ministres, voit sa marge de manœuvre réduite, avec le Premier ministre exerçant un pouvoir de veto dans de nombreuses décisions. Cette situation alimente les inquiétudes selon lesquelles l’État serait désormais largement géré par Ravatomanga Mamy, suscitant des préoccupations quant à sa capacité à diriger efficacement le pays. Ceci dit que c’est une Etat géré entre les mains de Ravatomanga Mamy et de Ntsay Christian.
La gestion centralisée du gouvernement par une personnalité qui n’a pas été élue pour diriger le pays soulève des préoccupations quant à la détérioration de la situation économique et sociale du pays. Les conséquences de cette crise politique se font déjà sentir, provoquant des inquiétudes quant à l’avenir de Madagascar et le bien-être de sa population.
Dans l’attente de développement ultérieurs, la population observe avec anxiété l’évolution de la situation politique à Madagascar, espérant une résolution pacifique des conflits internes et un engagement envers la stabilité et le progrès du pays.
