L’ère du réchauffement climatique est terminée ; l’ère de l’ébullition mondiale est arrivée. Les Malagasy doivent s’adapter impérativement, socialement et économiquement, à de nouvelles habitudes pour envisager un réel progrès pour un meilleur bien-être.
Partout, dans le monde, tout le monde subit désormais les effets du changement climatique, où les catastrophes et autres impacts deviennent de plus en plus graves. Madagascar a vécu ces dernières semaines des effets certains de ce changement climatique. Afin de répondre aux énormes besoins en matière de lutte contre le changement climatique et de développement, il est devenu essentiel d’aller au-delà des différences de position et de rassembler les connaissances, la technologie et les fonds de toutes les parties.
Les températures moyennes mondiales ont déjà augmenté d’environ 1 °C depuis le début de la révolution industrielle au milieu du XVIIIe siècle. Le réchauffement climatique a provoqué des augmentations extrêmes de température, des pluies torrentielles, des sécheresses et d’autres changements climatiques dans de nombreuses régions ces dernières années. Les effets ont été ressentis de diverses manières, notamment par la mise en danger de vies humaines, de moyens de subsistance et d’infrastructures en raison de catastrophes naturelles ; les pénuries alimentaires et l’augmentation de la pauvreté dues aux faibles rendements agricoles ; les risques pour la santé causés par les vagues de chaleur ; et la destruction des écosystèmes.
À Madagascar, les effets sont particulièrement graves, car nos infrastructures sociales ne sont pas encore pleinement développées et l’existant sont mal entretenus. Dans nos villes, récemment (producteur de plus de 70 % de notre production nationale), l’économie tourne au ralenti, de nombreuses vies peignent à s’en sortir. L’effet de la zone intertropicale au nord-est du pays récemment a inondé plusieurs régions du pays, au nord comme à l’est et au centre. Un nombre non négligeable de la population fait face à un défi de rétablissement et d’une récupération lente et difficile à cause de la situation.
Tout le monde doit redoubler d’efforts pour s’adapter à cette réalité, un environnement différent et plus dur ; tout le monde doit redoubler d’efforts pour s’adapter à ce qui est malheureusement en train de devenir la nouvelle normalité. Les Malagasy doivent s’adapter socialement et économiquement à de nouvelles habitudes pour envisager un meilleur bien-être. Il est urgent que l’État redouble d’efforts pour mobiliser les ressources financières nécessaires pour aider la société entière à s’adapter plus vite et bien.
Un réel progrès pour le développement est à ce prix !
