Le verdict est tombé vendredi dernier, et avec lui, une nouvelle dose d’injustice pour Lola Rasoamaharo. Accusée à tort de « tentative d’évasion », il se voit infliger une peine supplémentaire de 2 ans d’emprisonnement ferme, s’ajoutant aux 5 ans qu’il purge déjà pour une autre accusation infondée de « tentative d’extorsion de fonds ». Une accumulation de charges sans preuve concrète, mais avec une sentence lourde et inique.
Le tribunal de première instance, pourtant censé être le garant de la justice, cède constament aux pressions d’un individu puissant : Mamy Ravatomanga. Ce dernier, aux commandes des accusations portées contre Lola, bénéficie visiblement d’une influence considérable sur le système judiciaire. Les preuves manquent cruellement lors de l’audience, et pourtant, Lola se retrouve condamnée au maximum de la peine, comme si le verdict était déjà écrit d’avance.
Il est particulièrement troublant de constater que même l’agent pénitentiaire responsable de Lola Rasoamaharo a nié les allégations de tentative d’évasion. Pourtant, ses déclarations n’ont pas été prises en compte lors de l’audience, soulignant ainsi le caractère biaisé et partial de ce processus judiciaire. Cette mascarade d’audience n’a été qu’une formalité pour entériner une décision déjà arrêtée.
Il est clair que Lola Rasoamaharo est victime d’une machination orchestrée par des individus puissants cherchant à maintenir leur emprise. Ces accusations sans fondement, ces peines sévères, tout cela n’est qu’un moyen de le maintenir derrière les barreaux, loin des regards et des critiques. Il est grand temps que la lumière soit faite sur cette affaire, et que la véritable justice soit rendue pour Lola et pour toutes les autres victimes de ce système défaillant.
En condamnant Lola Rasoamaharo à une peine maximale sur la base d’accusations non étayées, le tribunal de première instance a non seulement failli à son devoir de protection des droits fondamentaux, mais a également cautionné une injustice flagrante. Il est impératif que des mesures soient prises pour rétablir l’équité et la transparence dans notre système judiciaire, afin que de telles aberrations ne se reproduisent plus à l’avenir.