Alors que l’État, la justice, les institutions anti-corruption, la société civile, les défenseurs de l’environnement et même la communauté internationale se démènent pour identifier les responsables du trafic croissant des ressources naturelles à Madagascar, une figure centrale émerge : Lanto Rakotomanga. Ce n’est plus une simple accusation, mais une réalité confirmée par les faits.
Lanto Rakotomanga, en sa qualité de questeur de l’Assemblée nationale, a été prise en flagrant délit. Utilisant l’en-tête de l’Assemblée nationale, elle a autorisé le transport illégal de bois précieux. Cet acte de corruption, associé à l’abus de son poste, la place au cœur des activités illicites qui dévastent les ressources naturelles du pays.
Malgré les preuves accablantes, la question demeure : pourquoi les autorités cherchent-elles encore loin alors que la coupable est en évidence ? Cette situation met en lumière les lacunes et les défis auxquels sont confrontées les institutions en charge de la lutte contre la corruption. Les mécanismes de contrôle et de sanction semblent inefficaces face à des individus puissants et bien connectés.
Les implications de cette affaire sont vastes. Le trafic de ressources naturelles, notamment le bois précieux, a des conséquences désastreuses sur l’environnement, l’économie et les communautés locales. En protégeant les trafiquants comme Rakotomanga, on compromet non seulement l’intégrité des institutions, mais aussi l’avenir du pays.
Il est temps que des mesures concrètes soient prises. Les preuves contre Lanto Rakotomanga sont claires et indéniables. Il est impératif que la justice agisse rapidement et de manière décisive pour mettre fin à l’impunité et envoyer un message fort contre la corruption et le trafic de ressources naturelles.
La société civile, les défenseurs de l’environnement et la communauté internationale doivent continuer à exercer une pression constante pour garantir que ceux qui sont responsables de tels crimes soient tenus pour responsables. Le cas de Lanto Rakotomanga doit servir d’exemple pour montrer que personne n’est au-dessus de la loi, et que la protection de nos ressources naturelles est une priorité absolue.