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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Vazaha Menasofina confirme son vrai caractère : perfide et fourbe

La gazette de la grande île
23/06/20247 minute read

Selon le Robert, un perfide est un homme qui manque à sa parole. Et un fourbe emploie des ruses pour tromper autrui, souvent en vue de servir ses propres intérêts.
C’est bien ce qui caractérise Vazaha Menasofina, et qu’il ne peut pas cacher plus longtemps. Combien de fois n’a-t-il promis sans qu’il y ait de suite.
Comme par exemple ce qui est arrivé à Viviane, une dame d’Ankazomanga ayant le cancer du sein : Lors de la distribution des jiron’akoho à Ankazomanga, Viviane avait obtenu de Vazaha Menasofina la promesse de la prise en charge du traitement de son cancer. 8 séances de chimiothérapie, un suivi avec des séances de scanner étaient prévus. Après 4 séances de chimiothérapie, « on » la balada en lui demandant plusieurs fois de repasser car le scanner ne serait pas disponible. Lova Ranoromaro, chargée de la suivre, est devenue injoignable au téléphone ! Elle ne sait plus à qui s’adresser.

Que doit faire Viviane ?Prendre son mal en patience ?
D’autres cas récents illustre parfaitement la perfidie de Vazaha Menasofina
Le cas SOFITRANS
Ainsi jeudi 20 juin dernier, Vazaha Menasofina avait ouvert le salon ITM au CCI Ivato. Il était passé à toute vitesse devant le stand de la société SOFITRANS, sans s’arrêter malgré l’invitation du personnel. Ce dernier voulait lui rappeler sa promesse, lors de l’ITM 2019 : « Vous n’avez aucun souci à vous faire. Vous aurez le DFS (Duty Free Shop, ou vente sous douane) dans le nouveau terminal Ravinala. Je m’en occupe moi-même ».
Cette démarche du personnel avait fait l’objet d’un article de notre confrère l’Express de Madagascar https://lexpress.mg/15/06/2019/sofitrans-approche-astucieuse-des-actionnaires/ .
Comme c’était la parole du président d’une part, et d’autre part comme Sofitrans était la seule société à détenir l’agrément pour cette activité, le personnel était confiant.
Patatras ! Espoir déçu le 22 juin 2024. : Ravinala Airports publie sur sa page face book l’ouverture d’un DFS.
Vazaha Menasofina le savait-il ? Était-ce la raison pour laquelle il s’était presqu’enfui devant le stand de la Sofitrans à l’ITM d’Ivato ?
La honte ? Probablement pas, car ce n’est pas son genre. La culpabilité? Non plus, car il a gavé ses amis Vazaha. Il ne voulait juste pas avoir à expliquer sa perfidie.


ITM Ivato 2019

« Excellente nouvelle ! ​
L’équipe de Ravinala Airports est ravie d’annoncer l’ouverture des rayons alcool et tabac dans la zone duty free, au sein de la salle d’embarquement du terminal international de l’aéroport d’Antananarivo.
Nous remercions l’Etat Malagasy pour leur collaboration menant à cette ouverture, merci à toute l’équipe au sein de Ravinala Airports Madagascar ayant travaillé dur pour cette ouverture », peut-on lire sur la page facebook de Ravinala https://www.facebook.com/share/p/kavPzEQS7PEQieFx .
Notez bien le « Nous remercions l’Etat Malagasy pour leur collaboration menant à cette ouverture » !
Les indiscrétions des agents de Ravinala disent que ce serait la société PIMODATA (Pi pour Patrick Pisal de Telma, MO pour Morize, DA pour Dabezies de Rova Caviar, et TA pour Taloumis). C’est donc cette société privée appartenant à des étrangers, qui a supplanté la société d’Etat SOFITRANS (Air Madagascar possède la majorité du capital, et le personnel en détient une grande partie). Pour y parvenir, le ministère des Finances n’y est pas allé par 4 chemins : ils ont carrément modifié les textes réglementaires !
C’est certainement la raison pour laquelle Vazaha Menasofina s’est presqu’enfui devant le stand de Sofitrans. La honte ? Probablement pas, car ce n’est pas son genre. La culpabilité? Non plus, car il a gavé ses amis Vazaha. Il ne voulait juste pas avoir à expliquer sa perfidie.
Cette société PIMODATA a les bras très longs et profite par exemple de la marque BAREA. Elle a vendu aux enchères, par le biais de DROUOT, des montres ARPIEM réalisées pour l’équipe nationale BAREA. Edition en série limitée de 300 exemplaires

De même, des blousons hommes confectionnés pour l’équipe nationale BAREA. Vous pouvez le vérifier sur le site de Drouot.


Blousons Barea , aux enchères Drouot
Madagascar Airlines
Quand les Allemands de Lufthansa Consulting avaient quitté Air Madagascar, cette société faisait des bénéfices et possédait plusieurs avions. Puis arriva Rajoelina (il n’était pas encore Vazaha Menasofina) et patatras : liste rouge de l’Union Européenne !
Ensuite les vieux Airbus A340 dont Air France cherchait à se débarrasser…Intermède Rajaonarimampianina : sortie de la liste rouge de l’Union Européenne. Puis, Air Austral prend 49% du capital d’Air Madagascar et crée Tsaradia en la dotant de 6 ATR pour les vols intérieurs.
Vazaha Menasofina reprend les 49% des actions Air Madagascar détenues par Air Austral, met en redressement judiciaire Air Madagascar et crée Madagascar Airlines. Il embauche à prix d’or (le double du salaire du DG israélien de la Jirama, frais de sport de sa femme et frais de scolarité de ses enfants à la charge de la société) un ancien vendeur de vin, le comte Thierry de Bailleul, pour gérer un seul ATR.
Après avoir réussi à « descendre » l’ex-PCA Rinah en disant qu’il faut absolument éviter de louer des avions en ACMI (équipages compris), il ne trouve de mieux à faire que louer en ACMI un Dash 8 Q400, déclenchant la fureur du personnel, notamment celle des pilotes.
L’heure de vol ACMI de cet avion reviendrait à environ 2 600 dollars!


Evidemment, ACIA Aero Leasing n’a accepté cette location que grâce à la garantie souveraine de l’Etat Malagasy. Avec 50 millions de dollars de la Banque Mondiale à dépenser, ce comte y trouvera son compte et va avoir du temps avant la prochaine faillite !
Afin de pouvoir rendre un des ATR 72 600, le conseil des ministres a même dû autoriser la prise en charge des droits de douanes.
Vazaha Menasofina avait annoncé à l’ouverture de l’ITM « Dès lundi, nous allons mener une réunion avec Madagascar Airlines pour augmenter les flottes (sic !) de notre compagnie pour relier les différentes provinces de Madagascar ».
Ce n’est en tout cas pas avec ce comte qu’il y arrivera, mais il est tellement complexé face à ses compatriotes vazaha.
Le plan émergence qui accorde une importance particulière au secteur aérien a du plomb dans l’aile. En avril 2012, Rajoelina avait promis un Air Madagascar grandiose avec l’arrivée des 2 A340. L’effet boomerang l’a rattrapé à son retour au pouvoir en 2019, où Air Madagascar a été condamnée à verser 46 millions de dollars à Air France, signant la mise à mort d’Air Madagascar.

Notre confrère Le Monde titrait en octobre 2019 « Ces couteux Airbus qui ont plombé Air Madagascar », et parlait de suspicion de corruption https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/10/30/ces-couteux-airbus-qui-ont-plombe-air-madagascar_6017451_3212.html .
Perfidie, fourberie et corruption ne sont jamais loin de la gouvernance Rajoelina. On comprend que le FMI a demandé, dans le cadre des accords FEC et FRD, à ce que « les autorités préparent une nouvelle stratégie anti-corruption qui, associée à un Diagnostic de la gouvernance par le FMI, soutiendra de nouveaux efforts pour lutter contre la corruption, promouvoir la transparence et améliorer la gouvernance ».
Gouvernance dont Vazaha Menasofina parle à tort et à travers, ne sachant même pas de quoi il s’agit vraiment. Nous avions suggéré qu’on commence par un séminaire de tout le gouvernement sur la gouvernance, surtout en quoi c’est important. On va peut-être enfin finir par y arriver !
Inc Allah ! Ou plutôt, si Vazaha Menasofina le veut bien !

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