« La naïveté et la crédulité sont deux concepts liés, mais ils ont des nuances distinctes :
Naïveté
La naïveté se réfère à une absence de méfiance ou de connaissance des réalités du monde.
Une personne naïve peut manquer d’expérience ou de discernement, ce qui la rend susceptible de croire facilement aux autres ou aux situations sans évaluer pleinement les risques.
La naïveté est souvent associée à une innocence ou à une confiance naturelle envers les autre, mais elle peut aussi conduire à des erreurs de jugement ou à être exploitée.
Crédulité
La crédulité est plus spécifiquement liée à une tendance à croire sans preuve ou à accepter facilement des affirmations ou des idées, même si elles sont peu plausibles ou peu fondées.
Contrairement à la naïveté, la crédulité peut impliquer une certaine facilité à être trompé ou à tomber dans des pièges en raison d’une confiance excessive envers les autres .
La naïveté concerne généralement une absence de méfiance ou de discernement, tandis que la crédulité se concentre davantage sur une tendance à croire sans preuve ou à accepter facilement des informations.
Cependant, ces deux traits peuvent se chevaucher dans certains cas, et ils peuvent tous deux contribuer à une susceptibilité à être exploité ou trompé. »
©️Pierre-Etienne Gautier/psychaanalyse.com
Face à des manipulateurs professionnels, il faut s’armer du minimum de savoir et de connaissances.
Afin de dénaturer publiquement les objectifs cachés derrière des poudres mirifiques aux yeux et des paroles d’archange mirobolantes, il faut vraiment s’enquérir du savoir, pour ainsi pouvoir discerner entre le faux vrai, le vrai faux, le vrai semblant et le semblant vrai.
C’est vrai, les naïfs et les crédules ont été vite tombés dans les panneaux : « Lalatiana Rakotondrazafy, ne fait plus partie du nouveau gouvernement », toutes et tous contents… « Il y a des nouveaux ministres … » : bons nombres ont été floués par le prime abord.
Mais quand Facebook et les réseaux sociaux commençaient à faire leur travail, où rien du passé des acteurs du jour ne pouvait cacher son passé respectif peu glorieux, la philosophie ubuesque de nomination sinon de la présélection se précisait au bout de quelques heures seulement. Quel gâchis !!
Sept ministres ont été sacrifiés, c’est bien, mais c’est loin d’être parfait. On garde la main là où il y a l’argent massivement et met aussi l’emprise sur l’armée, sur la gendarmerie et la police.
La République souillée
L’opération étant de masquer et de donner une myriade de personnalités côtières visiblement novices, friables et manipulables.
Il est largement aisé de manipuler la nouvelle ministre du tourisme Viviane Dewa : « femme liber…Tim et émancipée » que de flouer l’ancien ministre, beaucoup plus posé et professionnel.
À croire qu’il était vraiment difficile de bâtir une équipe proche du peuple qui puisse exécuter littéralement les caprices du chef. Cela étant visible et palpable rien qu’en voyant les parterres de courtisans et de girouettes qui composent ce gouvernement. On peut citer quelques-unes : Donah Mara Volamirante, Hanitra Razakaboana dont l’ascendance TIM comme le ministre de l’eau Nirina Randriamanelasoa frustrent les caciques de l’IRD. Ne parlons pas de la compétence réelle d’Aurelie Razafinjato, et qu’en est-il du nouveau ministre des travaux publics, Richard Théodore Rafidison à qui est confié un grand ministère qui correspond de loin à sa formation et à son parcours professionnel. C’est inadmissible.
Une chose est sûre, Andry Rajoelina n’a pas besoin des personnalités aguerries, professionnelles et expérimentées ; la stratégie étant d’opérer une mascarade, afin de tromper l’opinion crédule et naïve.
Les côtiers aux strapontins,
Les naïfs comme les crédules n’ont pas remarqué qu’Andry Rajoelina comme Mamy Ravatomanga gardent la main sur les ministères régaliens, notamment, sur les finances dont l’accointance proche trop proche avec ce légendaire « PDG » intrigue la communauté des bailleurs de fonds.
Le ministère de la Justice, un nouveau ancien du palais, conseiller spécial de Son Excellence et proche du secrétaire général adjoint de la présidence aux consonances Dina Andriamaholy.
Les trois piliers du pouvoir politique : La Défense, la gendarmerie et la police. Tous, dans l’ensemble, tenus de main ferme par des originaires des hauts plateaux malgaches.
Exception peut-être, le ministère de l’Intérieur, mais en creusant un peu son pedigree, elle ne pourra pas tenir tête aux exigences capricieuses et pernicieuses de ses patrons politiques.
Seul le limogeage du gendre de Gérard Catein, l’homme de Mamy Ravatomanga de la Telecom pose des questions sans réponse : il est peu probable que les scandales sur la gestion des fonds de l’ARTEC fasse jour, même si l’opinion en exige, Stéphanie Delmotte sera-t-elle à la hauteur de sa notoriété d’incorruptible.
Inutile de parler des autres départements même si dans les coulisses, on commence à entendre à haute voix, les prétentions présidentielles des uns proches du président de la République tels que Mamy Ravatomanga et des poulains de Norbert Ratsirahonana, et l’intention des autres membres de ce gouvernement actuel, l’improbable candidature d’Andry Rajoelina est déjà scruté par les Ramonjavelo et consorts.
Les préparatifs et anticipations vont bon train, en investissant, dans la discrétion absolue, dans le secteur minier, la bande à Valéry Ramonjavelo, Ulrich R, de l’Île-de-France, rapatrié à Madagascar and Co, soutenue par un indien, se projette déjà vers la future présidentielle de 2028. Rester le plus longtemps possible au sein du gouvernement, en gardant profil bas jusqu’au moment « M » fait partie du plan de cette bande de copains et de cousins du sud est de Madagascar qui, au sein du cercle familial, conteste l’hégémonie implantée par Mamy Ravatomanga et Andry Rajoelina. L’objectif premier étant d’amasser le maximum de « flouzes », après cela, la conquête du pouvoir leur parait moins difficile.
Quid de l’intégration de l’épouse de T. Rabetsitonta. Une longue histoire au parcours rocambolesque.
Il croit à ses propres mensonges
Que les naïfs et crédules soient ravis de ce gouvernement de bras cassés, le peuple attend des résultats rapides, des solutions effectives et durables sur les délestages, le coût de la vie, sur l’insécurité, sur la bourse des étudiants, sur les augmentations de salaire des fonctionnaires…
Andry Rajoelina de fil en aiguille change de mots et des maux, tel un caméléon. Les objectifs et les stratégies d’Andry Rajoelina changent selon l’inclinaison de la lune ou l’orientation du soleil. Il y a cinq ans, par sa démagogie à tout-va, il priorisait l’énergie en promettant d’augmenter de 400 mégawatts l’ensemble de la production nationale, disponible en si peu de temps, s’engageait-il publiquement : objectif jamais atteint même pas les prémices d’une petite lueur d’espoir.
Inutile de citer les « velirano » régressant dans les tiroirs à cauchemars, ceci depuis sa première prise de pouvoir en 2019.
Et voilà, hier, la fraîcheur feutrée du palais d’Iavoloha comme par magie poussait le jeune impéritie Andry Rajoelina à changer complètement de cap en arpentant le chemin rocailleux de la souveraineté alimentaire initié par l’illustre amiral rouge qui se résume par zéro résultat au bout de vingt-cinq années de présence au pouvoir. Andry Rajoelina, bien à l’aise dans son air outrecuidant , promet l’indépendance en production de riz, de maïs, des haricots… pour ainsi bâtir des industries de transformation pour devenir un pays exportateur de denrées alimentaires. Sait-il au moins quels sont les impératifs et les parcours qu’il faudra suivre pour pouvoir exporter 100 grammes de riz ou 100 grammes de haricots ? Ce n’est pas son domaine.
Bien sûr, pour que la couleuvre soit bien avalée, il faut miroiter d’autres couches de mensonges : des conventions seront signées en Chine, ceci lors de son prochain voyage. Mais qu’en est-il de ces déplacements à Dubaï ?
Rappelez-vous de l’histoire du métro déjà flottant pour la livraison. Depuis, on ne voyait ni métro, ni rails de métro installés.
Bref, Andry Rajoelina est un vrai vendeur de rêve, le pire en est que même lui, il croit à ses propres mensonges et cela fait baver l’opposition qui jusqu’ici brille par leur inexistence.