Dans la matinée du jeudi 24 avril, l’opposition malgache a eu une rencontre avec la directrice Afrique et Océan Indien à l’administration centrale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Emmanuelle Blattmann. Elle sera assistée par l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois.
Les trois leaders politiques du mouvement Firaisankina ont choisi de s’exiler pour un moment (le temps de passage du PRF) en France, et que l’opinion cherche à comprendre le tenant et l’aboutissant de leurs départs organisés.
Analyser au premier degré leur exile volontaire est loin d’être stratégique. Il faut savoir que les tenants du pouvoir leur ont préparé des sales coups qui leur ont poussé à annuler toutes les manifestations de revendications notamment sur le dossier des Iles Éparses, la réinstauration des droits humains et le rétablissement des valeurs universelles sur celles qui concernent la liberté de manifester, la liberté d’expression, et la pleine l’expression de la démocratie.
Les opposants d’Andry Rajoelina ont eu vent de la possible infiltration par des hommes de main de ce dernier pour scander des banderoles francophobe et xénophobe afin de discréditer l’opposition à l’égard de la France. C’est une infiltration qui devait être massive.
L’annulation de toutes les manifestations a fait que ce plan diabolique a échoué, mieux les leaders politiques ont opté de quitter le territoire.
Aujourd’hui jeudi, les Rivo RAKOTOVAO, Roland Ratsiraka, Hajo Andrianainarivelo, etc viendront honorer leur invitation pour exprimer chacun leur doléance respective.
De manière globale, les opposants malgaches n’ont pas tellement d’issue. Ils ont du mal à se retrouver, leur égo respectif et surdimensionné assassine leur mouvement. Par contre, le plus grave, certains d’entre eux servent la cause du camp d’en face, du coup le peu qui reste, restent des vraies oppositions qui servent à entretenir en permanence la peur de se faire exclure du pouvoir.
