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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Ministère de la Communication vs RSF : Un monde à l’envers

La gazette de la grande île
03/05/20252 minute read
Privé de sa direction, harcelé sur le plan administratif et financier, La Gazette de la Grande île n’a pas survécu. Ce n’est pas une fermeture officielle, mais une mise à mort orchestrée par le pouvoir

Ô Madagascar, mon pays, je pleure pour toi et ton peuple affamé, affaibli et abruti par ce pouvoir dictatorial.

Liberté d’expression, dites-vous ? Non, rien de cela n’est vrai. C’est la loi du plus fort, du « je connais quelqu’un » et de la prédation « gagazo » qui règne.

La vie quotidienne va de mal en pis, et nos gouvernants, aveuglés par leur soif de pouvoir, ne cessent de vouloir plus. Les barèmes et indicateurs internationaux ne leur conviennent plus : ils doivent créer leurs versions « manara-penitra ».

Combien de journalistes et de lanceurs d’alertes ont été emprisonnés, menacés ou tués sous ce régime dirigé par Andry Nirina Rajoelina ? Tous ceux qui ont osé s’opposer – ou s’y risquent encore – subissent des règlements de comptes.

Accaparement des terres, viols, expropriations, emprisonnements et gardes à vue abusives, sans oublier l’insécurité, sont désormais monnaie courante. Du fokontany au tribunal, tout est corrompu et au service d’une élite prédatrice.

Non, il n’y a ni liberté d’expression ni État de droit à Madagascar. Seule compte la survie au quotidien. Ce communiqué vide de sens n’est qu’un mensonge de plus, signé Pinocchio et ses marionnettes.

Nous sommes la vérité imprimée, et nous poursuivrons notre combat jusqu’à ce que justice soit rendue. Pour Lola, pour Rolly, et pour tous ceux qui ont payé le prix d’avoir dénoncé la gabegie de nos soi-disant dirigeants.

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