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Le Journal de l'île Rouge
Politique

« Lettre ouverte d’une lectrice, que nous publions dans son intégralité. »

La gazette de la grande île
22/05/20252 minute read
Cette déclaration de Sanandrarimalala démontre une ignorance grave des rôles institutionnels. Un député ne construit pas. Il porte la voix du peuple. Quand il critique, ce n’est pas pour se faire entendre lui-même, mais pour transmettre la colère, les espoirs et les besoins des citoyens

Monsieur le Président, sortez Sanandrarimalala de l’Éducation. Maintenant.

Monsieur le Président,

Avec tout le respect dû à votre fonction, il est temps de prendre une décision claire et courageuse : retirez Madame Sanandrarimalala Marie Michelle du ministère de l’Éducation nationale.

Ce n’est plus une simple demande. C’est un cri d’alarme.

L’école malgache est à genoux. Le taux d’abandon scolaire explose. Les enseignants sont démoralisés, méprisés, laissés pour compte. Les résultats scolaires s’effondrent d’année en année. Le secteur de l’éducation est en chute libre, et celle qui en porte la responsabilité directe s’appelle Sanandrarimalala Marie Michelle.

Et pendant que le système sombre, elle multiplie les déclarations absurdes. Dernière en date :

« Le député qui critique le régime n’a rien réalisé, même pas un établissement scolaire. »

Monsieur le Président, cette phrase est une honte pour une ministre de la République. Elle démontre une ignorance grave des rôles institutionnels. Un député ne construit pas. Il porte la voix du peuple. Quand il critique, ce n’est pas pour se faire entendre lui-même, mais pour transmettre la colère, les espoirs et les besoins des citoyens. Remettre en cause ce rôle fondamental, c’est remettre en cause la démocratie.

Maintenir Madame Sanandrarimalala à ce poste, c’est envoyer ce message aux Malgaches :

“L’éducation ne compte pas. Vos enfants ne comptent pas. Vos enseignants ne comptent pas.”

Monsieur le Président, si cette femme doit absolument occuper une fonction pour des raisons politiques ou personnelles, alors nommez-la ailleurs. Mais plus jamais à l’Éducation.

Parce que l’éducation n’est pas un ministère de complaisance. C’est le cœur de notre avenir. C’est là que tout commence. Ou que tout s’effondre.

Aujourd’hui, tout s’effondre.

Monsieur le Président, l’histoire vous jugera sur ce que vous aurez fait pour les générations futures.
Montrez-leur que vous avez fait le bon choix.
 Remplacez Sanandrarimalala. Avant qu’il ne soit trop tard.

Respectueusement,
Un(e) citoyen(ne) malgache préoccupé(e) par l’avenir de son pays

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